Mais aussi…

  • une démarche d’éducation populaire
  • un moment fort d’intégration sociale
  • une action où la socialisation et l’apprentissage de la citoyenneté trouvent une expression concrète
  • un lieu de rencontres et d’échanges entre bénévoles de tous horizons : inter-culturalité et pratique de langues étrangères.
  • un espace de vie collective, de dynamiques citoyennes et d’apprentissage de l’autonomie : les repas, les sorties et l’intendance s’organisent au sein du groupe.
  • l’apprentissage du travail technique et de savoir-faire traditionnels.
  • une découverte de la région, d’activités de toutes sortes et de la population locale

C’est…

  • accessible selon les chantiers dès 13 ans et sans limite d’âge
  • ouvert à tou.te.s, femmes et hommes, français et étrangers, sans condition de diplôme ou de compétence particulière.
  • ouvert à qui s’inscrit dans une démarche bénévole de rencontre, de participation active à la vie du groupe et à la réalisation du projet de chantier.

En chantier, on œuvre sur…

  • la réhabilitation, la restauration et la préservation du patrimoine
  • la valorisation et la protection de l’environnement, l’écoconstruction et le développement durable
  • l’aménagement de lieux à caractère socio-éducatifs.

Le chantier de bénévoles c’est une forme de séjour collectif organisé autour du travail comme outil de mobilisation collective qui revendique des valeurs spécifiques à l’éducation populaire.

L’éducation populaire, ce n’est pas vulgariser des savoirs (…) il s’agit plutôt de produire nos propres savoirs, (…) développer notre compréhension du monde, développer notre capacité à avoir prise sur le monde.

Paulo Freire exprime parfaitement la posture d’éducation populaire dans sa phrase « Personne n’éduque personne, personne ne s’éduque seul, les Hommes s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde ».

La posture d’éducation populaire est une posture d’accompagnement. Il ne s’agit pas de transmettre, et encore moins de convaincre, mais d’accompagner la production d’une pensée critique, en partant de là où
en sont les gens, et non pas de là où on voudrait qu’ils en arrivent. Les accompagnat.eur.rice.s d’éducation populaire n’assènent pas des vérités, il.elle.s ne disent pas aux gens ce qu’ils devraient penser : ils invitent au
questionnement, en se raccrochant au réel et au vécu des personnes.

Le chantier de bénévoles est donc un espace où l’on expérimente la participation, la co-gestion, la responsabilité collective, l’autonomie, la prise
d’initiative. Autant d’outils précieux dans le parcours d’un jeune.

Une étude internationale menée par le CCIVS (Coordinating Committee of International Voluntary Service, créé sous l’égide de l’Unesco en 1948) illustre l’impact des chantiers de bénévoles sur la prise d’initiative : participer à un chantier augmente le niveau de participation et d’implication dans des projets d’intérêt général de 79%.

Extrait du site : www.education-populaire.fr

Les séjours durent deux à trois semaines, ils s’articulent entre temps de travail, temps de loisirs et de découvertes. A travers des activités sportives, culturelles et de pleine nature, le chantier se prête à la découverte d’un territoire, en marge du tourisme de masse. Ils ont lieu généralement entre avril et novembre.

L’association qui organise le chantier et qui accueille les bénévoles prévoit pour toute la durée du chantier des animateur.rice.s.

Pour les chantiers adultes, au moins un.e animateur.rice pédagogique chargé de faciliter la vie de groupe et un.e encadrant.e technique qui supervise les travaux. Et pour les chantiers adolescents, au moins trois animateur.rice.s « vie de groupe » et un.e encadrant.e technique.

Vous trouverez ici tous les chantiers de l’année organisés dans la région que vous pouvez filtrer par dates, tranche d’âges et départements.

Chaque fiche chantier comporte les coordonnées de l’association organisatrice ainsi qu’un lien vers son site. C’est auprès de chacune d’elle que vous formaliserez votre inscription, une fois que votre choix de chantier sera fait. Des frais d’inscriptions sont à verser à l’association organisatrice. Ils couvrent l’adhésion, l’assurance ainsi que les frais de vie sur le chantier (hébergement, repas et activités pour la plupart). Ils varient entre 90 et 160 € pour un chantier adulte, et entre 350€ et 450€ pour un chantier adolescent, selon la durée du séjour, le lieu et les modalités de l’association.

Seules certaines associations de la CORAC organisent des séjours pour des groupes constitués.
Si vous êtes intéressé, prenez contact directement avec elles :

Le mouvement des chantiers de jeunes bénévoles est né en 1920, au lendemain de la première guerre mondiale, dans un esprit de construction de la paix. Le rassemblement de jeunes volontaires de nationalités différentes sur un même chantier visait à développer un sentiment de solidarité internationale qui devait éloigner à tout jamais le spectre de la guerre.

A partir de 1945, le mouvement s’accentue, alors qu’au besoin urgent d’intervention auprès des plus déshérités s’ajoute la nécessité de reconstruction et de relance économique et sociale à l’intérieur du pays. On assiste alors à la création de nombreuses associations.

100 ans plus tard, les chantiers de bénévoles existent partout dans l’hexagone et continuent de rassembler autour de valeurs communes.